Une femme est assise au soleil avec une part de gâteau sur une assiette.

Le goût de la liberté: pour une alimentation sans pression

L’alimentation est-elle encore une affaire privée? À l’heure actuelle, les attentes sociales, la dynamique de groupe ou encore certaines règles implicites influencent souvent nos choix alimentaires. Parfois même à notre insu. Redéfinissons ensemble les clés pour boire et manger en toute liberté!

   Tout simplement

Certaines personnes critiquent ce que mangent les autres.
Par exemple, quand une personne commande seulement une salade.
Ou ne boit pas d’alcool. Les remarques des autres vous dérangent? Vous mettent sous pression?
Restez calmes. Dites que c’est votre décision.

Au bureau, à l’heure de la pause-café, vous savourez une deuxième tranche de gâteau sous l’œil réprobateur de vos collègues. Et si vous y aviez renoncé? Les commentaires auraient fusé: «Allez, fais-toi plaisir pour une fois!». Rebelote au restaurant italien pour le repas de midi. Vous n’êtes pas fan de pizza et commandez une salade – les remarques ne se font pas attendre. D’autant plus que vous optez pour de l’eau, alors que les autres trinquent avec un verre de vin. Vos habitudes alimentaires sont maintenant au cœur des débats.

 

Les repas en société: des règles invisibles autour de la table

Partager un repas va bien au-delà du simple fait de s’alimenter. Manger a une valeur culturelle et identitaire; se réunir autour d’une table fait naître un sentiment d’appartenance. Dans ce contexte, les personnes qui sortent de la norme viennent souvent nourrir le débat – à leur corps défendant. Face aux attentes implicites, aux commentaires déguisés en critiques et aux conseils soi-disant bien intentionnés, elles sont contraintes de se justifier constamment et en arrivent à prendre des questions tout à fait honnêtes pour des attaques ou des jugements. Devoir donner des explications à tour de bras, c’est faire face à un dilemme permanent: dois-je défendre mes choix ou me fondre dans la masse pour éviter la polémique?

 

Une pression indigeste: se libérer des pressions sociales

Lorsque l’on prend un repas en société, il n’est pas toujours facile de défendre ses goûts et ses envies. Cette obligation implicite de devoir justifier ses choix alimentaires à tout-va, qui remonte parfois à l’enfance, attire automatiquement l’attention des convives. Petite astuce: essayez de commander votre menu avec aisance et naturel. Vos voisins et voisines de table seront peut-être trop concentré·es sur leur propre commande et sur les discussions en cours pour se préoccuper de vous. Et si une personne se mêle malgré tout de vos affaires, dites-lui gentiment et clairement que votre décision ne regarde que vous. Un brin d’humour peut d’ailleurs aussi couper l’herbe sous le pied des protestataires, sans oublier que toute remarque ne suppose pas une réponse: ignorez-la et changez simplement de sujet ou faites comprendre à la tablée en souriant qu’il s’agit là de vos préférences.
Une part de gâteau sur une assiette.

Des goûts affirmés

Pour éviter d’ouvrir la boîte de Pandore et d’alimenter d’interminables discussions, il est bon de maintenir vos choix et de ne pas céder aux pressions sociales. Vous affûterez ainsi votre faculté d’auto-efficacité et donnerez du courage à toutes les personnes qui n’osent pas assouvir leurs envies en toute insouciance.

 

La recette de la liberté

Passer commande au restaurant vous stresse? Consultez éventuellement la carte sur Internet avant de vous y rendre. Si vous avez reçu une invitation à un repas, renseignez-vous sur le menu et proposez d’apporter quelque chose. Il vous sera d’autant plus facile de faire votre choix le moment venu. Au bureau, votre boîte-repas pourra toujours vous sauver la mise et faire comprendre à votre entourage que la liberté, c’est choisir ce que l’on mange!